Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gabriel Attal, est revenu ce mercredi sur l’affaire Adrien Quatennens, qui a reconnu avoir frappé son ex-compagne, et sur la réaction de soutien de Jean-Luc Mélenchon, qu’il a jugé «à côté de la plaque».
«Sur ces sujets-là, il ne peut pas y avoir de complaisance ou d'ambiguïté». Gabriel Attal, ministre de l’Action et des Comptes publics, a estimé que la réaction de soutien de Jean-Luc Mélenchon à Adrien Quatennens, qui a reconnu des violences conjugales envers son ex-compagne, «est à côté de la plaque».
Le ministre a d’abord pris soin de ne pas commenter «l’affaire en elle-même», car celle-ci «a pris une dimension judiciaire».
Il a néanmoins tenu à faire un lien entre le «malaise» que celle-ci soulève et la réaction du chef de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon. Pour rappel, ce dernier avait écrit sur Twitter qu’il saluait la dignité et le courage du député, qui est l’un des têtes d’affiche de LFI. Il lui avait également assuré sa «confiance» et son «affection».
«Un décalage complet avec la manière dont la société appréhende ces sujets-là»
«Cette réaction marque un décalage complet avec la manière dont la société appréhende aujourd’hui ces sujets-là», a-t-il estimé.
Gabriel Attal a indiqué qu’il ne souhaitait pas «accabler un parti politique pour faire la leçon de morale, car aucun n’a le monopole du vice et aucun n’a le monopole de la vertu». « Ce serait mentir que de dire l’inverse (…). Ce sont des sujets qui traversent la société toute entière», a-t-il poursuivi.
«Ce qu’attendent les Français, c’est que chacun, et a fortiori les responsables et les chefs de parti soient exemplaires dans leur réaction. Il ne peut pas y avoir de complaisance, il ne peut pas y avoir d’ambiguïté et il faut une fermeté absolue dans la condamnation de ce type de situation», a conclu le ministre.