L'ancien maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) se défend. Au micro de CNEWS ce jeudi soir, Patrick Balkany a fustigé la décision, par la justice, de révoquer son placement sous bracelet électronique, ainsi que celui de son épouse Isabelle, ouvrant la voie à leur incarcération prochaine pour «fraude fiscale massive».
Réagissant à chaud, Patrick Balkany, 73 ans, s’est ainsi défendu d’avoir manqué aux règles imposées par le bracelet électronique : «Je ne suis jamais sorti en dehors de mes heures», a-t-il affirmé.
L'ancien maire de Levallois estime dans ce contexte qu'il n’est pas nécessaire qu’il soit incarcéré : «J'espère qu'ils (i.e. les juges, ndlr) comprendront. Je ne suis pas sûr qu'il y ait une nécessité à ce que je sois enfermé en prison».
«J'ai une vraie nécessité, c'est de m'occuper de mon épouse qui est malade, encore plus que moi et que j'ai très peur de la laisser seule», a-t-il argumenté.
Isabelle Balkany hospitalisée à Evreux
«Si elle avait été en prison, elle se serait suicidée ça c'est sûr, et le fait qu'elle reste seule sans moi, je crains le pire», a-t-il en outre expliqué.
Isabelle Balkany, son épouse de 74 ans, a été hospitalisée à Evreux, selon ses déclarations.
Conformément aux réquisitions du parquet général, la cour d'appel de Rouen a confirmé jeudi la décision du tribunal d'application des peines (TAP) d’Evreux (Eure) de révoquer ce placement sous bracelet électronique du couple, à la suite, a-t-elle statué, de nombreux manquements.
Cette décision «est exécutoire», a annoncé la procureure générale de Rouen dans un communiqué, précisant qu'il appartiendrait au parquet d’Évreux «d'organiser la poursuite de l'exécution de leur condamnation en établissement pénitentiaire».
