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«La cinquième vague de Covid-19 est peut-être la dernière» : Olivier Véran affiche un optimisme prudent

Des propos très remarqués. Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, le ministre de la Santé Olivier Véran a estimé que compte tenu de la forte contagiosité d'Omicron et de la vaccination, la cinquième vague de Covid-19 était «peut-être» (...) «la dernière des vagues».

Un optimisme, certes affiché, mais prudent dans la mesure où Olivier Véran a indiqué «qu'encore une fois, tout est dans le peut-être».

Pour étayer ses propos, le ministre de la Santé a précisé qu'au regard «du taux de contamination dans notre pays et ailleurs sur la planète, il est probable que nous ayons tous acquis une forme d'immunité ou par la vaccination, ou par l'infection, ou les deux».

«A l'issue de la première vague, il y avait 4 à 5% de la population qui avait atteint une forme d'immunité et nous n'avions pas de vaccin. (...) On va avoir, à l'issue de la vague Omicron, une immunité qui sera largement supérieure aux 50%. Même avec la vaccination quasiment du 100% en réalité», a-t-il ajouté.

Un mois de janvier «difficile» à l'hôpital

Pour autant, avant que cette éventuelle fin épidémique soit déclarée, Olivier Véran a tenu à prévenir ce lundi sur France Inter que le mois de janvier allait être «difficile à l'hôpital».

Cela non seulement compte tenu de l'épidémie de Covid-19 mais aussi des «autres pathologies» en cours.

«Le risque encouru avec Omicron est un risque de saturation de nos hôpitaux, des lits d'hospitalisation conventionnels», a-t-il mis en garde.

«Omicron est moins dangereux» et «provoque moins de détresse respiratoire aiguë, et les besoins de lits en réanimation sont moins importants qu'avec les variants précédents», mais il peut provoquer «des besoins en oxygène de trois, quatre jours et donc on s'attend à un afflux de malades dans les lits d'hospitalisation conventionnelle», a expliqué le ministre.

«La grippe a commencé, les gastroentérites sont là. Les autres pathologies, les autres personnes qui ont des maladies chroniques ont besoin d'être soignées», a-t-il encore expliqué.

«Sur 400.000 lits de médecine que comptent nos hôpitaux aujourd'hui, 20.000 sont déjà occupés par des patients Covid avant même l'impact de la vague Omicron», a-t-il encore mis en garde.

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