Le vent en poupe dans les sondages, confirmant son statut de leader de la droite, la candidate Les Républicains à la présidentielle Valérie Pécresse a réuni les cadres et les parlementaires du mouvement, ce samedi 11 décembre à la Mutualité, à Paris, avec l'objectif affiché de mettre le parti en ordre de bataille.
Après avoir participé à une réunion de travail dans la matinée, la candidate LR, qui a renoncé à tenir un grand meeting devant 5.000 personnes coronavirus oblige, a prononcé dans l’après-midi un discours en forme de retour aux fondamentaux face à un auditoire acquis.
«Nous pouvons redresser la France en cinq ans (...) La droite est de retour», a-t-elle notamment clamé devant ses partisans.
Réaffirmant les notions de souveraineté et d'autorité, chères à la droite, Valérie Pécresse a ensuite prévenu ses troupes «que ce sera Emmanuel Macron ou nous».
Sans surprise, elle a également pris le soin de porter un message d'«unité» et de «mobilisation», comme elle l'a déjà fait mardi après avoir rencontré une première fois les parlementaires LR au siège du parti.
L'incarnation d'une droite unie
En amont de ce discours, sollicité par CNEWS, le politologue Luc Gras, avait livré son analyse concernant la candidate désignée des Républicains qui jouit d'une dynamique favorable dans les sondages.
D'après lui, Valérie Pécresse incarne en effet une droite très unie. Une des raisons de sa montée en puissance s'expliquerait par le fait qu'elle aurait, pour les sympathisants LR mais pas seulement, toutes les qualités pour être présidente de la République.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Et depuis sa victoire au congrès des Républicains (LR), la popularité de la présidente de la région Île-de-France s’envole.
Ce vendredi 10 décembre le dernier baromètre Elabe pour Les Echos la hissait pour la première fois à la première place chez les seuls sympathisants de droite.
Une hausse de 20 points, à 82 %, qui lui permet même de devancer de dix points l’ex-président Nicolas Sarkozy.