Depuis lundi dernier, les conditions d’accueil et de fermeture des classes lors de la détection d’un cas positif sont assouplies à l’école primaire.
La précédente règle prévoyait en effet la fermeture pendant 7 jours d'une classe au premier cas de Covid-19 chez un élève. Désormais, les camarades considérés comme cas contact peuvent regagner l'école avec un test antigénique ou PCR négatif. Une décision qui ne ravit pas les syndicats des personnels éducatifs.
Plusieurs enseignants se sont exprimés afin d'expliquer que la précédente règle serait mieux adaptée à la situation actuelle, même si sur le plan éducatif on constate un maintient des cours.
Le nombre de classes fermées à cause du Covid-19 la semaine dernière s'établissait à 4.578, soit 0,9% des classes du pays, en baisse de moitié par rapport à la semaine précédente en raison de ce nouveau protocole, selon des chiffres communiqués vendredi par le ministère de l’Éducation nationale.
Chez les 6-10 ans, le taux d'incidence a explosé depuis le retour à l'école après la Toussaint, et a dépassé les 600 cas pour 100.000 habitants vendredi dernier».
Du côté des médecins, certains saluent cette décison d'arrêt des fermetures immédiates des classe après la découverte d'un élève positif, et y voient une meilleure manière de contenir l'épidémie, tout en maintenant l'enseignement.
«C'est important de savoir combien d'enfants ont été contaminés, au sein de la classe. Cela permet d'être plus efficace dans le dépistage des enfants positifs et l'isolement des cas contacts, explique le docteur Robert Cohen, pédiatre et infectiologue à l'hôpital de Créteil.