Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d'Île-de-France et candidate LR à l’élection présidentielle, était l’invitée de Laurence Ferrari dans la Matinale de CNEWS.
Au lendemain du débat en vue du congrès des Républicains, diffusé sur CNEWS, elle a notamment réagi au nouvel incident qui a émaillé le match de football entre l’Olympique lyonnais (OL) et l’Olympique de Marseille (OM).
Lors de la rencontre, dimanche soir, Dimitri Payet a été touché par un jet de projectile, provoquant l’interruption du match puis sa suspension.
Évoquant les comportements «minables» des supporters, Valérie Pécresse a estimé que les présidents de clubs devaient «s’y mettre tous» et prendre leurs responsabilités.
«On ne peut pas accepter ces actes de violences», a-t-elle martelé, car slon la candidate LR, «il n’y a pas que les joueurs qui les subissent, il y a aussi les spectateurs qui regardent, toute la jeunesse de France qui regarde ces matchs et qui se dit : ‘impunité zéro’, ‘dans notre pays, on peut faire tout ce qu’on veut’».
Sur la question, plus globale, des violences, Valérie Pécresse est revenue sur sa proposition d'instaurer des peines différentes en fonction des territoires. Cette proposition s'appliquerait dans les 62 zones de reconquête républicaine recensées par le gouvernement.
Dans ces «zones de non-droit, «les peines ne sont pas suffisantes. Non seulement, il faut augmenter le nombre de policiers dans ces quartiers, mais il faut aussi, si on veut les reconquérir, augmenter les sanctions», a-t-elle ainsi expliqué. «Oui, peut être que ma mesure elle choque mais il faut donner un grand coup de poing», a-t-elle ajouté.
Valérie Pécresse : «Les habitants des quartiers me le disent : ramenez-nous l'ordre, virez les dealers. Ne pensez-vous pas qu'il faut donner un grand coup de poing ? Oui à la reconquête des territoires» dans #LaMatinale pic.twitter.com/mdOsbdZb1i
— CNEWS (@CNEWS) November 22, 2021
Outre les peines différenciées, la candidate LR à la présidentielle souhaite mettre en place dans ces quartiers des «brigades coups de poing», composées de policiers et de juges. Valérie Pécresse est également favorable à recourir à l'armée en cas de troubles.