Depuis vendredi et jusqu'à ce dimanche, Nîmes, la capitale du Gard, fête le centenaire de la «Levée des Tridents». Une «mobilisation de défense de la ruralité, des passions et des libertés».
Avec les pétitions contre les chasseurs, le mouvement des Animalistes ou les anti-corridas, les acteurs du monde rural se sentent menacés. Plusieurs d'entre eux se sont livrés au micro de CNEWS.
Reste que ces professionnels entendent bien donner de la voix tout au long du week-end pour défendre leurs traditions.
La «Levée des Tridents» trouve son origine le 15 octobre 1921. Cette année-là, deux corridas organisées dans les arènes de Nîmes ont été attaquées en justice par la Société protectrice des animaux, préfiguration d’un mouvement de révolte initié par le marquis Folco De Baroncelli et Bernard De Montaut-Manse.
S'en suivra une grande manifestation, le 17 novembre, dite de la «Levée des Tridents» à laquelle se sont joints de nombreux cavaliers du midi et clubs taurins. Leur objectif : préserver la langue d’oc et les traditions taurines.
Un événement historique qui, cent ans plus tard, trouve une résonnance toujours très forte.