Des déclarations contradictoires. Fin mai, le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, et le secrétaire d’Etat chargé de l’enfance et des familles, Adrien Taquet, se sont succédés à l’Assemblée nationale pour affirmer que le pass sanitaire ne concernerait jamais des événements de la vie quotidienne.
Deux mois plus tard, l’application de la mesure liée au pass sanitaire est tout autre : elle contraint les citoyens français à le présenter dans de nombreux espaces sous peine de sanctions lourdes.
Les lieux concernés par le pass sanitaire, étendu depuis le lundi 9 août, sont les bars, les restaurants, les centres hospitaliers sauf cas d’urgence, les transports pour les longs voyages et les centres commerciaux. Toute personne majeure doit y présenter le sésame, et cette obligation doit concerner les jeunes de 12 à 17 ans dès le 30 septembre prochain.
Autre déclaration, dont le dénouement a finalement été inverse : celle du président de la République, Emmanuel Macron, à propos de la mise en circulation des vaccins contre le Covid-19. Le chef d’Etat tablait, en mai 2020, sur une arrivée de ces vaccins sur le marché mondial d’ici la fin 2021.
Or, les premiers vaccins disponibles en France ont été mis sur le marché dès décembre 2020 et la campagne de vaccination nationale s’est accélérée au début de l’année 2021.
Des annonces faites par le gouvernement français qui, finalement, connaissent un revirement de situation. Et ce, parfois, quelques mois seulement après les déclarations des hommes politiques.