Après le meurtre du prêtre Olivier Maire, Gérald Darmanin a rendu visite à la congrégation religieuse du défunt ce lundi 9 août. Lors d'une conférence de presse, il s'est ensuite ému des critiques formulées peu après le drame, notamment par Marine Le Pen, sans la nommer.
«Certains ont cédé à la tentation de la polémique, à la tentation de la démagogie au moment où l’esprit et le corps de ce prêtre n’étaient pas encore en paix» a-t-il regretté avant d'expliquer le statut du suspect qui est aussi mis en examen pour l'incendie de la cathédrale de Nantes.
En effet, il est revenu sur une polémique construite par plusieurs politiques de l'opposition, dénonçant la présence du suspect en France, malgré une obligation de quitter le territoire, suspendue en raison d'un contrôle judiciaire. «Nous ne pouvions pas exécuter la décision d'expulsion du territoire national de cette personne puisqu'elle a été pendant plusieurs mois en prison puis libérée sous contrôle judiciaire. Ce contrôle judiciaire stipulait explicitement qu'il ne pouvait pas quitter le territoire en attendant la décision de justice», a expliqué le ministre de l'Intérieur.
Gérald Darmanin a également indiqué que «s'en prendre à un prêtre, s'en prendre à un homme d'église, c'est toujours s'en prendre à l'âme de la France. (...) Je veux dire à quel point nous pensons et nous voulons que la vérité soit faite sur cet acte odieux»
Le suspect a quant à lui été mis en examen et une enquête a été ouverte pour «homicide invonlontaire».