Des frigidaires, des tables, des canapés… En 10 mois, près de 300 squatteurs ont transformé cet entrepôt en village, avec 200 boxes d’habitation et même une caravane.
A l'extérieur du bâtiment saccagé, des montagnes de détritus. Les familles roms ont été relogées il y a quelques jours, mais le propriétaire de l'entrepôt reste démuni face à l'ampleur du nettoyage nécessaire pour retrouver l'usage de ses locaux. Il avait pourtant obtenu, en septembre dernier, une décision de justice ordonnant l’expulsion des squatteurs.
Alors, l’entrepreneur a décidé d’attaquer l’Etat, avec le soutien de la mairie. En attendant les travaux, le chef d'entreprise reste bloqué dans ses anciens locaux, avec sa quarantaine d'employés.