Emmanuel Macron «assume totalement» sa stratégie de ne pas confiner totalement le pays. Dans le JDD, il a détaillé sa stratégie.
Face au virus, un seul objectif désormais pour le chef de l'Etat : protéger les plus fragiles. «La bataille des prochains jours est simple. Du pragmatisme et une réponse adaptée face au virus, des mesures de freinage en particulier destinées à préserver les soignants et les personnes vulnérables et une mobilisation générale pour dérouler notre plan d'attaque sur le vaccin», a-t-il ainsi expliqué au journal.
Si certains médecins tirent la sonnette d'alarme et demandent un confinement plus strict, le chef de l'Etat se félicite du sursis accordé aux Français. Et de souligner : «L'unanimité scientifique n'a jamais été au rendez-vous. Et parfois, les faits du lendemain viennent contrecarrer les certitudes de la veille. Certains nous disaient : "En février, vous allez prendre le mur". On ne s'est pas pris le mur. On a pu éviter un confinement».
«Regardez l'Italie ou l'Allemagne»
Face aux critiques, Emmanuel Macron loue sa stratégie, notamment face aux autres pays européens. «On a pris des mesures proportionnées face à la situation. Ailleurs, les confinements durs, depuis décembre, n'ont pas empêché une reprise de l'épidémie qui nécessite de réinstaurer ou de prolonger le confinement : regardez l'Italie ou l'Allemagne aujourd'hui... », a poursuivi le chef d'Etat.
Quant aux écoles, là aussi le président de la République garde le cap. Leur fermeture, dit-il, doit intervenir en dernier recours.