La situation virale est «inquiétante» à Marseille, a jugé dimanche Benoît Payan, le maire PS de la ville, où au moins huit cas liés au variant anglais du virus à l'origine de la maladie ont été identifiés au sein d'un cluster familial.
«Il y a une réalité virale à Marseille qui est inquiétante», a déclaré M. Payan, qui s'exprimait lors d'un point de presse depuis une caserne des marins-pompiers de la ville, un peu moins de trois heures avant la mise en oeuvre du couvre-feu, qui, dans l'ensemble les Bouches-du-Rhône et dans 7 autres départements, a été avancé à 18 heures, contre 20 heures auparavant.
Les marins pompiers de Marseille, qui ont adopté depuis des mois une stratégie prédictive de surveillance des eaux usées, ont confirmé observer «une circulation plus forte du virus» depuis quelques jours.
S'agissant du variant anglais, au moins huit cas ont été identifiés à Marseille au sein d'un cluster familial élargi.
Michèle Rubirola, éphémère maire écologiste, aujourd'hui première adjointe chargée de la santé, a annoncé dimanche que sur la vingtaine de cas contacts testés positifs au Covid-19 après la découverte d'un premier cas lié au variant britannique, sept avaient déjà été identifiés comme porteurs de la souche anglaise.