C'était une volonté de Gérald Darmanin, elle a été mise en application. Depuis ce mercredi 3 mars, les citoyens peuvent signaler eux-mêmes les points de deal aux autorités sur une plate-forme dédiée.
Le ministre de l'Intérieur a annoncé le lancement de ce dispositif, dans les tuyaux depuis quelques semaines, à l'occasion la présentation de l'action de son ministère pour le mois de janvier.
Ainsi, pour dénoncer la présence de vendeurs de drogue, chacun peut se rendre sur deux sites Internet : Moncommissariat.fr pour ceux qui résident en zone police, et le chat de la gendarmerie pour les autres.
A partir de ce matin, chaque citoyen peut désormais signaler à la @PoliceNationale et à la @Gendarmerie un point de deal près de chez lui.
en zone police sur : https://t.co/GRx82OVfvU
en zone gendarmerie sur : https://t.co/Sgltq4ZFe0#AntiStups— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) March 3, 2021
En France, ces supermarchés de la drogue se multiplient et seraient près de 4.000 sur l'ensemble du territoire, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Gérald Darmanin en a d'ailleurs fait une de ses priorités.
En ce sens, il a assuré ce mercredi que 301 opérations visant au démantèlement de points de deal ont été menées à travers le pays en janvier. Elles ont conduit à l’interpellation de «647 personnes et aux saisies de plus de 1,2 tonne de cannabis, 15 kilos de cocaïne, 6 kilos d’héroïne, 43 armes et 1,5 million d'euros d’avoirs».
Le ministre a également assuré que 1.388 trafics ont été démantelés (+ 35,3% par rapport au mois de décembre), et que 1.496 personnes ont été présentées devant la justice.
