Restaurateurs, hôteliers, grossistes ou encore patrons de discothèques étaient réunis Place des Invalides ce lundi à Paris, réclamant la réouverture de leurs établissements, alors même que Bruno Lemaire n'a pas pu confirmer la reprise de leur activité le 20 janvier prochain.
«Laissez nous travailler», restaurateurs, gérants de boîtes de nuits, professionnel du tourisme et de l'évènementiel ou encore hôteliers étaient venus de toute la France ce lundi matin pour brandir le même slogan au coeur de la Place des Invalides à Paris.
«C'est la double peine, car on ne va pas pouvoir assurer les fêtes de fin d'année et c'est dramatique pour nos zones rurales car c'est un sursaut pour nous aider à passer l'hiver», se confie un chef corrézien, qui a déjà perdu 75% de son chiffre d'affaires.
Alors que la réouverture n'est pas encore assurée pour le 20 janvier, les professionnels du tourisme et de l'évènementiel estiment que 30% de leurs établissements pourraient bientôt disparaître.
Même son de cloche chez les hôteliers qui ont pu continuer à travailler mais se retrouvent largement impactés par la chute considérable du tourisme. Deux entreprises du secteur de l'hôtellerie-restauration sur trois seraient menacés de disparition à cause de la crise sanitaire et des mesures qui en découlent.