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Coronavirus : les bars, restaurants et discothèques de la Côte d'Azur ne devraient pas rouvrir avant le printemps

Une réouverture de leurs établissements au 15 janvier voire au 1er février, comme cela est évoquée par le gouvernement, les professionnels du secteur n’y croient pas.[AFP]

C’est un nouveau coup dur pour les bars, restaurants, snacks ou autres discothèques de la Côte d'Azur qui ne devraient pas reprendre du service avant le printemps, selon Christophe Souques, président de l’UMIH sur la Côte d’Azur.

Une réouverture de leurs établissements au 15 janvier voire au 1er février, comme cela est évoquée par le gouvernement, les professionnels du secteur n’y croient pas. «Nous pensons qu’on va déconfiner au moins trois semaines, en décembre pour tenter de sauver le commerce de proximité à l’occasion des fêtes, on va redonner un peu d’oxygène à l’économie locale, la fréquentation va augmenter, les familles vont se réunir pour Noël sans forcément respecter les contraintes sanitaires, de nouveaux clusters vont apparaître et le gouvernement sera obligé de reconfiner en janvier lorsque que les contaminations repartiront à la hausse dans les grandes villes» explique Christophe Souques.

«Un tiers des établissements va disparaître sur la Côte d’Azur»

Pour ce professionnel, la crise du Covid est dévastatrice pour l’ensemble des métiers liés au tourisme. Paca est la deuxième région de France la plus fréquentée après Paris.  «On parle souvent des bars et restaurants mais il y a aussi les entreprises et sociétés vivant de de cette filière toute l’année qui souffrent de cette crise. Le printemps s’annonce cauchemardesque. Un tiers des affaires va disparaître sur la Côte d’Azur, ce sera un véritable carnage », estime celui qui détient cinq établissements quatre à Nice et un à Cannes. 

«Même si les charges fixes restent énormes, ceux qui ont les reins solides pourront sans doute s’en sortir mais les petits ne s’en relèveront pas notamment ceux qui ne présentent pas assez de garanties pour obtenir l’appui des banques, tous ceux qui se sont lancés l’an dernier seront les premiers sacrifiés du Covid (…) Il faut savoir que l’aide de 10 000 euros versée chaque mois par l’Etat, beaucoup n’y ont pas droit et notamment ceux qui ont des dettes fiscales, c’est un peu du foutage de gueule, c’est une injustice totale lorsque l’on sait que nos établissements ont fermé trois mois au printemps dernier», déplore Christophe Souques. Une situation que le patron de l’UMIH sur la Côte d’Azur a prévu d’évoquer d’ici la fin du mois lors d’une réunion de concertation avec Renaud Muselier, le président de la région SUD. 

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