Avec la baisse du trafic aérien, les habitants des communes aux alentours d'Orly profitent d'un calme exceptionnel. Le chant des oiseaux a remplacé le bruit des moteurs d'avions.
«Toutes les trente secondes il y avait un avion qui passait au-dessus de nos têtes, là, depuis le confinement, on revit», témoigne un riverain. Sur les quatre terminaux de l'aéroport d'Orly, un seul est toujours en service, avant une fermeture temporaire à partir du 1er avril.
Dans le ciel, seuls quelques rares avions sont encore en service pour rapatrier des Français ou transporter du matériel médical.
Du jamais vu pour Gilles Leblanc, président de l'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires : «Sur beaucoup d’aspects, rien ne sera plus comme avant la crise, je crois qu’il faut en être conscient. La reprise du trafic aérien sera lente et progressive».