Le docteur Valensi est débordé. Chaque jour, ce médecin généraliste exerçant à Sin-le-Noble (Nord) perd une heure dans ses tâches administratives. Il rêve d’avoir un assistant médical, pour l’épauler.
Le rôle de l’assistant médical sera à mi-chemin entre l’aide-soignant et le secrétaire. Cependant tous les généralistes ne pourront pas bénéficier de cette aide. En effet, les assistants médicaux ne pourront exercer que dans un cabinet médical où plusieurs médecins consultent. Une erreur pour ce syndicaliste.
Selon le plan gouvernemental «Ma Santé 2022», le France devrait compter 4.000 assistants médicaux d’ici trois ans. Les premiers devraient exercer d’ici septembre prochain.