Des médecins de plus en plus rares, des urgences débordées, des services de santé qui disparaissent et des Français qui se sentent laissés pour compte. L’absence de structures de santé de proximité dans les campagnes a poussé certains à enfiler le gilet jaune.
Les déserts médicaux se confondent avec les régions où la mobilisation des gilets jaunes a été la plus forte. C’est le cas de la Normandie, où la ville de Caen centralise le plus grand nombre de médecine. Même constat en Occitanie, où la présence médicale en ville se fait au détriment des campagnes.
L’issue de la crise des gilets jaunes pourrait donc être étroitement liée aux remèdes à trouver contre la désertification médicale. En 2018, la France dénombrait 6.460 généralistes de moins par rapport à 2010, alors que le taux de vacance de postes à l’hôpital public avoisine les 30%.