Un syndicat de police s’est plaint samedi que des manifestants auraient lancé des «bombes d’excréments» sur les forces de l’ordre, à Paris, durant l’acte XV de la mobilisation des gilets jaunes.
Sur Twitter, UNSA Police SDSS a dénoncé «des actes prémédités et… dégoûtants !», en accompagnant le texte du mot «abjecte !». Les faits se seraient déroulés place du Trocadéro, précise le syndicat.
#ActeXV #Acte15 Des bombes d’excréments envoyées par des manifestants #GiletsJaunes contre les forces de l’ordre aujourd’hui #Paris #Trocadero ! Abjecte ! @UNSAPOLICE section SDSS dénonce des actes prémédités et...dégoûtants! (2 interpellés)
— UNSA POLICE SDSS (@UNSA_SDSS) 23 février 2019
Un délégué a précisé au Parisien qu’un policier «a été visé par un bocal, de la taille d’une bouteille d’un ou deux litres, qui contenait de la crotte de chien mélangée à de l’eau». Les forces de l’ordre étaient en train de procéder à des interpellations lorsqu’ils auraient reçu le projectile.
une arme déjà employée par les zadistes
«On avait vu qu’ils (les gilets jaunes) en parlaient sur les réseaux sociaux», poursuit le syndicaliste. «C’est dangereux, c’est plein de bactéries, c’est dangereux si ça nous arrive dans les yeux ou si on l’absorbe… C’est une idée idiote, c’est grave».
Cette pratique avait déjà été utilisée par les zadistes de Notre-Dame-des-Landes durant l’évacuation de la zone en 2018. Au Venezuela, les opposants au président Nicolas Maduro utilisent également ce genre de projectiles, en les baptisant «cacatov» («puputov» en espagnol). Des faits qui, en France, peuvent tout de même être punis de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende.