Avec les reprises avortées d’Ascoval et de l’usine Ford de Blanquefort, le gouvernement accumule les échecs sur le plan industriel et ce malgré un fort investissement dans les dossiers.
En décembre la justice a pourtant validé l’offre de reprise de l’aciérie Ascoval par Altifort. Mais début février, le groupe franco-belge admet ne pas disposer des fonds nécessaires pour relancer le site. Un retournement de situation qui provoque la colère de Bercy, qui demande à Altifort de retirer définitivement son offre.
Autre échec, le dossier de l’Usine Ford de Blanquefort. Là aussi, le gouvernement s’était fortement impliqué dans le dossier. Bruno Le Maire était allé jusqu’à contacter son homologue américain, et à menacer l'usine de nationalisation. Mais la firme américaine est restée sourde et a refusé toute offre de repreneur, scellant le sort des 800 salariés de l’usine.