C'est l'une des revendications phare des «gilets jaunes». Comme prévu, le rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF) a été évoqué au premier jour du grand débat national.
Mais alors que l’on attendait qu'Emmanuel Macron s'y montre fermement opposé, ce dernier est apparu plutôt prompt à la discussion. «Ce n'est pour moi pas du tout un tabou, ni un totem», a-t-il affirmé en évoquant le retour de l'ISF.
Une position qui ne réjouit pas l'opposition. Pour Thierry Mariani, candidat du Rassemblement national (RN) aux élections européennes, c'est la méthode qu'il faut revoir. Pour d'autres, il ne faut pas tomber dans le piège tendu par le chef de l'Etat.
Il faut dire que l'ambiguïté demeure dans le discours du président. «Ce n'est pas parce que l'on rétablira l'ISF, a-t-il expliqué, que la situation d'un seul gilet jaune s'améliorera.»