Après plusieurs jours de mobilisation, la grogne des gilets jaunes s'invite dans les allées du Congrès des maires de France, qui se tient en ce moment porte de Versailles.
Nicolas Dupont-Aignan s'est rendu sur un barrage de «gilets jaunes» ce samedi 17 novembre. Il a affiché son soutien pour le mouvement. Mais dans les allées du Congrès, les édiles sont plus nuancés.
La plupart comprennent la colère comme le maire LR de Nice (Alpes-Maritimes) Christian Estrosi, «J’apporte mon soutien à tous ceux qui sont en grande difficulté, les gilets jaunes les incarnent parfaitement.»
Mais c’est la forme de la mobilisation qui fait débat. «Les maires sont des Républicains et les maires aiment l’ordre, ils peuvent comprendre [le mouvement, ndlr] sans cautionner ni applaudir», a estimé Sylvine Thomassin, la maire PS de Bondy (Seine-Saint-Denis).
Les maires sont aussi en colère à cause de la baisse des dotations, ou du manque de reconnaissance par l’exécutif. Ils s’accordent sur un sujet : l’absence d’Emmanuel Macron.