Affaiblis lors des dernières manifestations ou dans leur fonctionnement interne, les principaux syndicats ne sont pas solidaires du mouvement du 17 novembre. Aucune centrale n’appelle à manifester et certains se méfient même de la présence de l’extrême-droite.
Signe de malaise ou perte de vitesse ? Aucun des principaux syndicats n'appelle à bloquer le pays samedi 17 novembre contre la hausse du prix des carburants. Certains refusent d’être associés à toute récupération politique.
La CGT et la CFDT sont d'accord pour éviter de se mêler à ce mouvement de colère populaire. Empêtrée dans une crise liée à la démission de son secrétaire général, Force ouvrière est quant à elle muette sur le sujet. Malgré les consignes de leur centrale, certains militants ont décidé de se greffer au mouvement.