Pour la rentrée scolaire lundi 3 septembre, Emmanuel Macron se rend dans un collège de Mayenne doté d'un internat et d'une classe pour élèves handicapés. Le chef de l'Etat défend «l'école pour tous», un projet de La République en Marche. Mais des milliers de jeunes handicapés n'ont pas de solution pour bien se scolariser.
Des associations élèvent la voix. L'UNAPEI - qui représentent les associations d'handicapés - a publié une tribune dans le JDD, «pour tous ces enfants privés de rentrée».
Evan, par exemple, est un enfant handicapé de 11 ans. Il a des difficultés à se concentrer, et des problèmes avec ses mains. Ce lundi, il fait sa rentrée, mais le collège qui est en capacité de l'accueillir se trouve à 20 km de chez lui. Et ses parents ne reçoivent pas d'aides pour le transport.
La famille doit se réorganiser, sa mère l'accompagnera à l'école chaque jour. Mais sur place, Evan n'aura pas d'accompagnateurs spécialisés, il en a pourtant besoin pour bien suivre les cours.
Selon les associations, en cette rentrée 2018, des milliers de jeunes handicapés n'ont pas de solution de scolarisation adaptée.