Richard Gasquet, qui entrera en lice mardi face à l’Australien Thanasis Kokkinakis, est la meilleure chance française à l’US Open. Il tentera de faire aussi bien qu’en 2013, lorsqu’il avait atteint le dernier carré.
Richard Gasquet n’occupe pas le statut de numéro 1 français. Classé au douzième rang à l’ATP, le Biterrois est devancé de peu par Gilles Simon (11e). Mais le protégé de Sébastien Grosjean sera bien le meilleur espoir tricolore à l’US Open. Et pas seulement parce que son tableau, avec un 1er tour mardi contre l’imprévisible australien Thanasis Kokkinakis, est à priori le plus abordable.
Même si Jo-Wilfried Tsonga a expedié lundi Jarkko Nieminen (6-3, 6-1, 6-1) et Benoît Paire réalisé l’exploit face à Kei Nishikori (6-4, 3-6, 4-6, 7-6, 6-4), pourtant finaliste l’an dernier, Gasquet a été le plus convainquant cet été, avec une demi-finale à Wimbledon puis un quart de finale au Masters 1 000 de Cincinnati, une semaine après son forfait à Montréal (malade).
Demi-finaliste en 2013
A chaque fois, il est tombé sur plus fort que lui, que ce soit à Londres contre Novak Djokovic ou dans l’Ohio face à Andy Murray, non sans avoir offert une certaine résistance. "Je repars (de Cincinnati) avec de la confiance et j’attends pas mal de New-York", a-t-il déclaré avant de rallier la Grosse Pomme avec dans un coin de sa tête le doux rêve d’atteindre à nouveau les demi-finales comme en 2013, où il avait été battu par Rafael Nadal. Ce qui ferait de lui le premier Français de sa génération à s’inviter deux fois de suite dans le dernier carré d’un Grand Chelem.