En s'imposant dimanche en finale du Masters 1000 de Cincinnati face à Novak Djokovic, Roger Federer a prouvé qu'il était encore loin d'être à la retraite. De bon augure à quelques jours de l'US Open ?
Qui a dit qu'il ne brillerait plus ? En venant à bout de Novak Djokovic dimanche en finale du Masters 1000 de Cincinnati (7-6, 6-3), Roger Federer a prouvé qu'il avait encore un bel appétit et surtout qu'il était loin de la retraite.
A quelques jours de l'US Open, dernier tournoi du Grand Chelem de la saison, le Suisse a ainsi empoché le 87e titre de sa carrière, le 24e dans un Masters 1000, et en a profité pour reprendre lundi la 2e place du classement ATP à Andy Murray. De quoi marquer les esprits notamment ceux de ses adversaires qui auraient pu le penser sur le déclin.
Un premier titre en Grand Chelem depuis 2012 ?
Car en surclassant Andy Murray en demi-finale et le Serbe en finale à "Cincy", Federer se pose en sérieux candidat au titre à l'US Open. A 34 ans, il est toujours aussi affûté physiquement et comme à son habitude, récite un tennis des plus parfaits. "Je prends beaucoup de plaisir à jouer ce tennis offensif, à monter au filet, à agresser mes adversaires sur leur 2e balle de service, c'est le tennis que j'aime", a précisé "Rodger".
Mais cela sera-t-il suffisant pour tenir dans un tournoi qui dure deux semaines avec des rencontres au meilleur des cinq sets ? "A New York, les conditions seront différentes, je n'ai pas joué de finale là-bas depuis 2009, mon but est vraiment d'aller en finale", a tempéré, celui qui n'a plus remporté de titre majeur depuis 2012 à Wimbledon. Une éternité.
It's title no. 7 for @CincyTennis for @rogerfederer. We'll see you in New York! #usopen pic.twitter.com/185mpPI5kW
— US Open Tennis (@usopen) 23 Août 2015