Canal+ entame ce jeudi 19 la diffusion de 22.11.63, adaptation en minisérie du best-seller de Stephen King sur l’assassinat du président Kennedy, créée par Bridget Carpenter (Person of Interest, Friday Night Lights) et produite par J.J. Abrams et Stephen King himself.
Jake Epping, professeur de lettres secoué par la mort de son père et la demande de divorce de sa femme est un jour poussé par un vieil ami à traverser le temps via une porte temporelle secrète. La mission de Jake est de tout faire pour empêcher l’assassinat du président John Fitzgerald Kennedy de se produire le 22 novembre 1963, car son ami en est persuadé : il empêchera ainsi la guerre du Vietnam d'avoir lieu.
Dans la peau du héros malgré lui, James Franco déploie ici tout son talent avec une grande sobriété. La star de 127 heures confie avoir dévoré le livre de Stephen King avant de tourner dans la série. «Je l'ai adoré. Puis j'ai immédiatement envoyé un message à Stephen King en lui demandant : 'On peut faire quelque chose avec votre livre ? ' Il m'a répondu : 'Désolé, J.J. Abrams s'en est chargé'. Alors j'ai écrit un article sur le livre dans la revue Vice et peu de temps après J.J. m'a demandé si je voulais faire partie de l'aventure».
A lire aussi : James Franco dialogue avec son alter ego
James Franco, qui réalise aussi lui-même l'épisode 5, confie que le personnage de Jake est séduisant car c'est un homme ordinaire, un antihéros plongé dans une aventure extraordinaire : «C'est dans l'adversité qu'il se révèle, c'est ce qui m'a intéressé.».
Avec Jake Epping, les téléspectateurs sont littéralement plongés au cœur des années 1960 - remarquablement reconstituées - entre l'optimisme de l'«american way of life» et leur part d’ombre (ségrégation raciale, condition féminine…). «Pour moi la série est une sorte de guide pour la nouvelle génération... Stephen King a pu surligner ce qu'il aimait ou détestait sur cette période» explique James Franco.
Thriller mêlant science-fiction, Histoire et même romance, «22.11.63» est une série addictive, qui questionne le poids de nos actes sur l'Histoire et reprend le principe de «l'effet papillon». Oeuvre de Stephen King oblige, elle réserve bien sûr de belles séquences d’horreur et d'angoisse, car on ne joue pas impunément avec les événements passés...
22.11.63, Canal+, jeudi 19 janvier à 21h.