Dans quelques jours, Marco, le Bachelor de NT1, va devoir faire son choix entre Shirley et Linda. Une finale qui s’annonce particulièrement éprouvante et émouvante, et dont le jeune homme a accepté de nous parler.
Quel bilan tirez-vous de cette aventure ?
Très positif. J’ai eu de très bons retours, également de la part des professionnels avec lesquels je travaille dans les pays francophones. Donc je suis sauvé de ce point de vue là (rires). J’aurais pu couler ma boîte à cause ça, ça aurait été dommage. Je me trouve très fatigué parfois sur les images. C’est vrai que le tournage était épuisant, et même parfois difficile.
Les gens que je croise dans la rue sont hyper-gentils. Aujourd’hui, j’habite sur Paris car mon travail m’oblige à faire la navette entre Milan et la capitale française. Donc je suis content, j’ai de bons retours. Et ma vie continue.
L’image donnée à la télévision est-elle fidèle à votre expérience ?
Il y a évidemment un montage. Ils n’ont pas tout mis sinon chaque épisode durerait 15 heures. Mais ça reste assez fidèle. Après, quand je vois certaines questions qu’on me pose sur les réseaux sociaux, sur Twitter notamment, où on me demande pourquoi je ne vais pas parler avec telle fille, etc. Il y a des choses qui se sont passées et qu’on ne voit pas. Tout n’est pas expliqué. Mais le montage reste plutôt fidèle à ce qui s’est passé.
Que répondez-vous à ceux qui vous trouvent trop tactile avec les filles ?
Moi, je n’ai pas vu ce qu’on fait les autres bachelors. Je pensais qu’ils faisaient la même chose. Quand on se retrouve dans un bain bouillonnant avec une fille en maillot de bain… oui, on pourrait sortir les cartes et faire un poker. Mais cela me semblait normal d’être un peu tactile.
Il y a aussi le montage. Je touche une fois la main d’une fille lors d’un rendez-vous qui dure deux heures, et ils me montrent le faire plusieurs fois avec un gros plan. Cela me rend plus tactile que je ne le suis. Je suis tactile avec les gens que je connais, c’est vrai. Mes amis, ma famille, etc. mais pas avec ceux que je connais pas vraiment.
Avez-vous découvert des choses que vous ignoriez en regardant l’émission ?
Oui, il y a eu beaucoup de choses. On me voit dire à toutes les filles que je ne sais pas ce qu’elles ressentent pour moi. Parce que de mon côté, je n’avais pas conscience de ce qui se passait. Et là je me suis aperçu que plein de filles s’étaient accrochées à moi. Et je ne pensais que ce serait autant le cas. Cela a été intéressant à voir, notamment ce que les filles disent d'elles quand elles se présentent dans leur profil. Je pense que j’avais pas mal réussi à décrypter leur personnalité.
Des prétendantes vont ont surpris ou déçu ?
Non, honnêtement. J’ai le sens de l’humour, et si une fille se moque de moi pour des choses marrantes, je rigole aussi. Ce n’est pas grave.
Emmener Naëlle deux fois à la mer, une fois à la plage puis en bateau, n’était-ce pas cruel étant donné qu’elle a la phobie de l’eau ?
Personnellement, je ne savais pas qu’elle avait cette phobie la première fois. La deuxième fois, je savais qu’elle avait un peu peur. Mais il s’avère qu’elle a obtenu des rendez-vous dans un contexte où on se retrouvait au contact de l’eau, et je ne pouvais pas vraiment empêcher cela. Après, moi, j’adore la mer. Et avoir une copine qui n’apprécie pas ça du tout – et elle déteste vraiment la mer – cela deviendrait compliqué dans ma vie. C’est incroyable. Je n’ai jamais vu ça. Et la voir aussi crispée toute la journée alors qu’on est sur un catamaran où on peut bronzer toute la journée… Au final, ma décision de l’éliminer ne s’est pas du tout fait en fonction de l’enfant (Naëlle a un fils né d’une précédente relation). Et elle me l’avait dit dès le premier épisode. Mais après cette dernière journée, j’ai compris que je ne pouvais pas tomber amoureux d’une fille comme elle.
Êtes-vous en couple actuellement ?
C’est une question à laquelle je ne peux pas répondre. On m’a interdit d’en parler. Je suis vraiment désolé. Il faudra attendre le tout dernier épisode, «Les filles nous disent tout», le 9 mai prochain, pour savoir ce qu’il en est vraiment.
Comment s’est passée la finale ?
Je suis curieux de voir ce dernier épisode. Je pense que cette finale va être incroyable. J’étais en dehors de moi-même, j’ai commencé à ressentir des sensations uniques. A tel point que je ne me rappelle même pas ce que j’ai dit pendant le discours final tellement j’étais dedans.
La seule chose dont je me rappelle, c’est du réalisateur qui pleurait à la fin et qui m’a dit : «ça fait quatorze ans que je fais de la téléréalité et je n’ai jamais pleuré. Mais là, tu m’as vraiment touché». Donc je suis curieux de voir cet épisode.
Le choix était difficile à la fin ?
Oui. A partir de la maison de campagne, j’ai commencé à avoir du mal à éliminer les filles. J’avais mal pour elles. C’était un peu plus dur. Pour la finale, j’avais les idées claires après les 24 heures passées avec chacune d’elles. C’était difficile, c’est certain. Car je me suis beaucoup investi avec les deux.
C’était dur de voir leur réaction - dans les deux cas d'ailleurs - et de vivre ça. J’ai parlé à l'une, puis à l’autre. Entre ces deux moments, je me suis échappé de la plage parce que je me sentais mal. J’avais besoin de retrouver mes esprits.
Si c’était à refaire, vous recommenceriez ?
Oui, ça a été une expérience géniale. J’étais très fatigué à la fin. Mais j’ai réussi à résister car j’étais dedans. J’ai adoré travailler avec toutes les personnes présentes sur le tournage. J’ai voyagé, j’ai découvert des choses sur moi-même. Et je n’avais pratiquement jamais mon téléphone. Il n’était pas constamment avec moi. Seulement les jours «off». Et cela m’a fait énormément de bien. La prochaine fois que je pars en vacances, je le laisserai à la maison. Toute cette expérience était unique.