Le groupe technologique français STMicroelectronics et le suédois Ericsson ont annoncé mardi "travailler avec un conseiller externe" pour réfléchir "à assurer le meilleur avenir possible" à leur coentreprise ST-Ericsson.
Les deux groupes "soutiennent ST-Ericsson dans son travail de transformation et demeurent confiantes que la société a une position stratégique dans l'industrie qui permet le fonctionnement de l'écosystème des terminaux mobiles", ajoutent-ils dans un communiqué confirmant une information des Echos.
"Il est naturel pour les sociétés mères de revoir en continu la stratégie de la société", expliquent-ils.
Ce communiqué fait suite à des "spéculations sur le marché", précisent-ils. Il paraît après un article des Echos affirmant que la la banque d'affaires américaine JPMorgan Chase avait été embauchée pour étudier différentes options stratégiques, dont une vente de la société en plusieurs blocs.
Selon le journal, les propriétaires espéraient trouver une solution pour ST-Ericsson d'ici la fin de l'année.
Dopée par ces informations, l'action STMicroelectronics caracolait mardi à 13H41 (11H41 GMT) en tête du CAC 40, prenant 4,87% à 4,52 euros.
Les difficultés de ST-Ericsson pèsent depuis plusieurs années sur les résultats de ses deux maisons-mères.
En avril, le fabricant de composants pour téléphones portables avait annoncé la suppression de 1.700 postes au niveau mondial, sur 6.000 au total.
Très dépendant pour ses débouchés du groupe finlandais Nokia, lui-même en difficultés, ST-Ericsson a enregistré en 2011 une perte nette de 841 millions de dollars, encore alourdie par rapport aux -591 millions de 2010.