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Ligue des champions : le PSG s’incline contre le Bayern Munich (1-0), Brest battu à Barcelone (3-0)

Le PSG a concédé sa 3e défaite de la saison en Ligue des champions. Le PSG a concédé sa 3e défaite de la saison en Ligue des champions. [Hugo Pfeiffer/Icon Sport]

Le PSG a été battu, ce mardi, sur la pelouse du Bayern Munich lors de la 5e journée de la Ligue des champions (1-0) et se retrouve dans une position très délicate pour la qualification, alors que Brest s’est incliné à Barcelone (3-0).

Sale soirée pour les clubs français. Le PSG et Brest ont été respectivement battus, ce mardi, par le Bayern Munich (1-0) et le FC Barcelone (3-0) lors de la 5e journée de la Ligue des champions. Une défaite qui n’a pas les mêmes conséquences pour Paris et le club breton. Avec ce 3e revers dans la compétition cette saison, le champion de France se retrouve au bord du précipice et n’a plus le droit à l’erreur pour espérer connaître un printemps européen.

Mais pour s’éviter une énorme désillusion, les hommes de Luis Henrique devront montrer un visage plus conquérant que celui une nouvelle fois entrevue sur la pelouse du l’Allianz Arena. Car s’ils dominent la Ligue 1, ils sont à la peine sur la scène européenne et leur prestation en Bavière est encore venue le confirmer. S’ils se sont procuré quelques opportunités, ils n’ont jamais semblé en mesure de faire vaciller la formation allemande bien plus sûre de sa force et dangereuse.

Et comme rien ne va ou presque depuis le début de cette campagne, les Parisiens ont même été jusqu’à «offrir» le but aux Munichois sur une erreur de Matvey Safonov. Sur un corner, le gardien russe, qui a été préféré à Gianluigi Donnarumma, a manqué son dégagement et Min-jae Kim en a profité pour propulser le ballon de la tête au fond des filets (38e).

Déjà très compliquée, la mission est ensuite devenue quasiment impossible avec l’expulsion en début de seconde période d’Ousmane Dembélé, après avoir reçu un second carton jaune (56e). Et l’entrée en jeu de Gonçalo Ramos, de retour après plus de trois mois d’absence, n’y a rien changé.

Si Paris, qui pointe à la 26e place (4 points), peut toujours croire à la qualification, la situation est désormais plus qu’urgente et la marge de manœuvre très réduite. «Si on regarde le classement, on est inquiets, c’est normal. Il reste trois matchs à jouer pour aller chercher le maximum de points. Notre objectif est de se qualifier», a confié Marquinhos au micro de Canal+.

Lui et ses coéquipiers devront, dans un premier temps, impérativement s’imposer sur la pelouse du RB Salzbourg dans quinze jours avant de recevoir Manchester City et de se déplacer à Stuttgart fin janvier. Trois rencontres qui décideront du sort du PSG dans cette Ligue des champions.

De son côté, Brest a l’esprit bien plus tranquille. Malgré leur revers en Catalogne, les Bretons, qui occupent la 9e place (10 points), restent en course pour se qualifier. Même s’ils ont affiché certaines limites face à des Blaugrana intraitables et sans pitié avec leurs adversaires. A l’image de Robert Lewandowski, auteur d’un doublé.

L’attaquant polonais a ouvert le score sur un pénalty, qu’il avait lui-même obtenu, en prenant facilement Marco Bizot à contre-pied (10e). Il a ensuite scellé le succès de son équipe dans les arrêts de jeu en seconde période (90e+2). Et avec ces deux réalisations, il a inscrit son 100e et son 101but dans la compétition, devenant seulement le 3e joueur à franchir cette barre symbolique après Cristiano Ronaldo (140 buts) et Lionel Messi (129 buts).

Entre-temps, Dani Olmo avait doublé la mise pour le club catalan (66e), qui s'est provisoirement emparé de la 2e place du classement derrière l’Inter Milan. Et le score aurait pu être plus sévère sans les nombreux arrêts du portier brestois. «On est tombés sur une équipe bien plus forte que la nôtre. Il faut reconnaître quand l’adversaire est supérieur, cela s’est traduit au score même si on a des regrets car on prend des buts à mon avis évitables. (…) Les joueurs ont été confrontés à ce qui se fait de mieux en Europe. (…) Je pense que la marche était trop haute», a concédé Eric Roy.

Mais ses hommes n’ont pas à rougir et tenteront de faire oublier cette déconvenue lors de la réception, dans deux semaines, du PSV Eindhoven pour continuer de rêver dans la plus prestigieuse des Coupes d’Europe.

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