Estelle Mossely, qui a vu sa candidature à la présidence de la Fédération française de boxe être retoquée, a manifesté son mécontentement contre l’instance, dénonçant de «fausses informations».
Estelle Mossely est en colère. Et elle a tenu à le faire savoir. Candidate à la présidence de la Fédération française de boxe, la championne olympique en 2016 s’est emportée contre l’instance qu’elle a accusé de faire circuler de «fausses informations» sur elle.
Vous faites circuler de fausses informations sur moi !
La suite ici pic.twitter.com/itcRjn9o3k— Estelle Mossely (@EstelleMossely) November 16, 2024
«Vous n’avez même pas honte ! J’ai fait de la représentation à votre place pendant deux ans lors de grands championnats, j’ai organisé des galas à votre place pendant deux ans. J’ai été championne olympique, championne du monde, ai été diplômée d’une grande école d’ingénieure un an avant cela ! Et d’après vous, je ne suis pas légitime ?», a-t-elle déploré.
Cette sortie fait suite à la décision de la Commission de surveillance des opérations électorales de la Fédération de retoquer sa candidature, jugeant sa liste «invalide» en raison de la présence au «titre autre participation volontaire» de la boxeuse Mariam Sidibé.
«Vous n’imaginez même pas à quel point, il a été dur de réaliser tout cela avec un système qui bafoue à ce point les athlètes qui deviennent une menace pour des gens qui aiment un peu trop le pouvoir et un peu trop les avantages qui en découlent», a-t-elle ajouté, invitant le ministère des Sports à agir.
«Il est temps que le ministère regarde de plus près ce qu’il se passe depuis plusieurs fédérations en période élective», a-t-elle lâché. Et elle n’a pas l’intention de baisser les bras. Alors que la liste du président sortant Dominique Nato a été validée, Estelle Mossely demeure déterminée à se présenter puisqu’elle a exprimé son intention d’intenter un recours pour faire annuler cette décision.