L'enquête concerant l'affaire des deux joueurs de rugby français Hugo Auradou et Oscar Jégou serait en passe de connaître un nouveau rebond.
L’enquête relancée ? Ce jeudi, Le Parisien a révélé qu’un nouvel élément a été officiellement versé au dossier de l’affaire Hugo Auradou-Oscar Jegou.
D’après le quotidien, il s’agit d’un certificat médical établi le 3 octobre par une hématologue soulignant que la femme accusant les deux rugbymen français de viol aggravé en réunion «ne souffre pas de la maladie de Willebrand», un syndrome qui entrave la coagulation du sang.
Selon les avocats de la plaignante, Natacha Romano et Mauricio Cardello, ce nouvel élément est «une preuve de grande valeur». Pour eux, «le procureur et ses supérieurs justifient les quinze lésions» (constatées sur le corps de la victime présumée par cette maladie).
Ils estiment que le parquet «a souffert d’une sorte d’escroquerie procédurale de la part de la défense, qui, à travers une quantité innombrable de déclarations publiques, a soutenu que la plaignante souffrait actuellement d’une maladie, sans examen médical pour le démontrer.»
Lors de son audition le 6 août dernier, la plaignante avait elle-même reconnu souffrir de cette maladie et avait précisé que cette dernière lui avait été diagnostiquée «il y a douze ans au moment de sa première grossesse.»
Dans son témoignage, la plaignante avait évoqué des coups, des morsures, des griffures mais aussi des étranglements, expliquant les bleus présents sur son corps. Elle avait expliqué avoir été contrainte de rester dans la chambre à cause du refus d’Hugo Auradou de la laisser partir. La version de la plaignante a été contestée par Oscar Jégou et Hugo Auradou.
Une audience de non-lieu est prévue le vendredi 18 octobre prochain dans le cadre de cette affaire.