En marge du GP de Singapour, dimanche, le pilote de Red Bull Sergio Pérez a critiqué la monoplace de McLaren, l’accusant d’être «illégale». Le Mexicain a dénoncé l’aileron de l’écurie britannique et s’est étonné de sa validation par la FIA.
L’écurie Red Bull est-elle frustrée par ses derniers résultats en Formule 1 ? En tout cas, c’est l’impression donnée par son pilote Sergio Pérez, en marge du Grand Prix de Singapour. Le Mexicain n’a pas mâché ses mots et a vivement critiqué la monoplace de McLaren. Le pilote de 34 ans s’est «étonné» de la voir être validée par la FIA.
«Pour moi, il est clair que McLaren dépasse le cadre réglementaire et que cette voiture est illégale. On voit clairement l’aileron arrière plier. Mais la FIA a effectué les tests, et il semble que leur monoplace soit légale, je suis étonné… En plus, ils ont participé à plusieurs courses avec cet aileron», a dénoncé Sergio Pérez. Face à ces accusations, l’instance a assuré que les pièces des deux monoplaces de l’écurie britannique «avaient toutes passé avec succès les tests de déformation menés dans la voie des stands».
Des images de Bakou étudiées
En difficulté depuis plusieurs GP cette saison, Red Bull s’en prend donc à son concurrent direct. L’écurie de Max Verstappen n’a plus goûté à la victoire depuis le 23 juin dernier et le Grand Prix d’Espagne. De son côté, McLaren a remporté trois des cinq dernières courses, dont la dernière en date, en Azerbaïdjan, dimanche dernier avec la victoire d’Oscar Piastri. Un succès permettant de dépasser Red Bull au classement des constructeurs, une première depuis dix ans pour McLaren.
Mais alors, qu’est-il reproché au constructeur britannique ? Après le GP de Bakou, des images de caméras embarquées ont semé le doute. «Il est clair que leur aileron bouge à haute vitesse», avait alors constaté le champion du monde néerlandais. Ce qui peut être perçu comme un avantage par les autres pilotes.
Selon eux, cette flexibilité de l’aileron permettrait de créer une sorte de mini-DRS. Une technologie offrant plus de vitesse en ligne droite. Ce qui n’est pas négligeable à ce niveau là. Face aux accusations, la FIA a assuré, jeudi, vouloir analyser les images du Grand Prix d'Azerbaïdjan. En attendant, la fin de la saison de Formule 1 promet d’être passionnante, avec une belle bataille à l’horizon entre les deux constructeurs et leurs pilotes. Malgré sept GP sans gagner, le Néerlandais compte toujours 59 points d'avance sur Lando Norris. Il reste sept courses au Britannique pour renverser le champion du monde.