Ce mardi, une villa de Lionel Messi, située à Ibiza (Espagne), a été vandalisée par des militants du collectif «Futuro Vegetal». En aspergeant la façade de peinture noire et rouge, ils ont voulu dénoncer «la responsabilité des riches dans la crise climatique».
Une nouvelle opération écologiste en Espagne. Ce mardi, la façade d’une luxueuse villa appartenant à Lionel Messi, située à Ibiza, a été aspergée de peinture noire et rouge par des militants du collectif «Futuro Vegetal». Avec cette action, les membres du groupe ont voulu pointer du doigt «la responsabilité des riches» dans la crise climatique.
Ils ont revendiqué leur opération dans une vidéo rendue publique. Sur les images, deux militants sont filmés en train de vandaliser la façade blanche de cette demeure avant de déployer une banderole avec la phrase : «Aidez la planète, mangez les riches, supprimez la police».
Le collectif a assuré, dans un communiqué, avoir voulu attirer l’attention sur «la responsabilité des riches dans la crise climatique».
Une villa «illégale»
Mais alors, pourquoi viser la villa «illégale», comme les militants la qualifient, de Lionel Messi ? Selon la presse espagnole, le champion du monde argentin, qui évolue actuellement à Miami, aux Etats-Unis, a acheté cette maison qui comprend notamment un spa avec un sauna et une salle de cinéma pour environ 11 millions d'euros en 2022. Une acquisition que dénonce Futuro Vegetal.
Toujours selon la presse espagnole, Lionel Messi n’a toujours pas pu obtenir de certificat d'habitabilité, un document délivré par les autorités locales et assurant que la résidence, située près de la crique de Cala Tarida, sur la côte ouest d’Ibiza, peut être occupée. La raison ? Plusieurs chambres avaient été construites sur la propriété sans permis.
Dans son action, le collectif cite notamment un rapport d'Oxfam de 2023 assurant que les 1% les plus riches de la planète émettent autant de gaz à effet de serre que les deux tiers les plus pauvres de la population.
un collectif connu pour d'autres actions
Futuro Vegetal n’est pas à son coup d’essai. En novembre 2022, des militantes s'étaient collées la main sur un tableau de Goya dans le musée madrilène du Prado.
À la même période, un match de tennis de la Coupe Davis à Malaga avait été brièvement interrompu après l’irruption de deux militants.
Des opérations qui ne sont pas sans risque pour les écologistes. En janvier, les autorités espagnoles avaient annoncé l'arrestation de 22 membres du groupe, dont les deux qui s'étaient collés la main sur le tableau de Goya au musée du Prado, et les trois dirigeants du collectif.
