La femme de 39 ans, qui accuse Oscar Jegou et Hugo Auradou de viol aggravé, affirme n’avoir jamais eu de relation sexuelle consentie avec les deux joueurs du XV de France.
Elle a brisé le silence. La femme de 39 ans, qui accuse Oscar Jegou et Hugo Auradou de viol aggravé dans la nuit du 6 au 7 juillet dans un hôtel de Mendoza, a pris la parole pour la première fois et assuré n’avoir jamais eu de relation sexuelle consentie avec les deux joueurs du XV de France. «J’ai dit non», a-t-elle affirmé au média argentin Diario Uno. Des propos qu’elle aurait tenus «dans la boite de nuit», où elle a passé une partie de la soirée avec les deux rugbymen. «Les preuves sont convaincantes et réelles. Ils m'ont trompé dès le début», a-t-elle également déclaré.
«Je ne suis pas en bonne santé»
Près de trois semaines après les faits présumés, elle a indiqué toujours souffrir. «Je ne suis pas en bonne santé», a-t-elle confié. Elle serait victime de sensation de malaise et «d’évanouissements tous les jours». Alors que sa famille «est très touchée», ses parents seraient également «en mauvaise santé» et bénéficieraient «d’un soutien psychologique de la part du ministère public.»
Selon le rapport médico-légal, la plaignante, qui avait été soumise à divers examens auprès d’un médecin légiste le 7 juillet dernier, aurait subi «une quinzaine de blessures» sur le corps avec des «lésions dans les parties intimes» et «divers hématomes au menton, sur la paupière gauche, les deux jambes, les fesses, l’entrejambe, la poitrine et le thorax».
Depuis une dizaine de jours, Oscar Jegou et Hugo Auradou, qui ont affirmé avoir eu une «relation sexuelle» consentie avec la victime et nié toute forme de violence, sont eux assignés à résidence dans une maison à Mendoza avec une bracelet électronique à la cheville et l’interdiction de quitter le périmètre de cette maison. Et si les faits sont avérés, ils encourent de huit à vingt ans de prison.