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XV de France : Oscar Jegou et Hugo Auradou équipés d’un bracelet électronique à la cheville

Oscar Jegou et Hugo Auradou ont vu leur demande de placement en détention surveillée dans une maison être acceptée par le parquet de Mendoza. Oscar Jegou et Hugo Auradou ont vu leur demande de placement en détention surveillée dans une maison être acceptée par le parquet de Mendoza. [PABLO BETANCOURT / AFP]

Accusés de viol aggravé lors de la tournée du XV de France en Argentine, Oscar Jegou et Hugo Auradou ont obtenu leur placement en détention surveillée dans une maison, mais avec un bracelet électronique.

«C'est un signal positif». L’avocat d’Oscar Jegou et Hugo Auradou a fait part de sa satisfaction, mercredi soir, du placement en détention surveillée dans une maison des deux joueurs du XV de France. «C’est ce qu’on appelle en France un contrôle judiciaire avec assignation à résidence», a précisé Me Antoine Vey. S’il n’a pas donné de précisions sur le lieu précis et les caractéristiques de la résidence, cette décision du parquet de Mendoza (Argentine) va permettre à Oscar Jegou et Hugo, accusés de viol aggravé par une femme de 39 ans lors de la tournée de l’équipe de France du rugby en Argentine, «de préparer leur défense dans de biens meilleures conditions».

Interdiction de sortir du périmètre de la maison

Mais ils ne seront pas pleinement libres de leur mouvement. Tout au long de leur assignation à résidence, ils seront équipés d’un bracelet électronique à la cheville. «La décision a été prise par le bureau du procureur en charge des délits contre l’intégrité sexuelle et avec l’accord du procureur général adjoint de cette unité», a indiqué le parquet de Mendoza, où les faits auraient eu lieu dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier. Ils ne pourront pas s’éloigner d’une certaine distance de la maison. «Celui-ci émettra un signal si jamais ils sortaient du périmètre de la maison, qui correspond à la superficie du terrain. Ça leur est absolument interdit, peu importe la raison», a confié une source judiciaire.

Ils bénéficieront tout de même d’une certaine liberté au sein de la maison puisqu’il n’y aura ni présence policière aux alentours, ni caméras de surveillance, ni de visites de contrôle. Et ils pourront vivre presque normalement à l’intérieur. «Les deux joueurs sont privés de liberté, mais ils peuvent vivre comme n’importe quelle personne à l’intérieur de la maison, c’est-à-dire avoir accès à Internet, au téléphone, recevoir des visites, regarder la télévision…», a précisé la source judiciaire.

Mais s’ils venaient à s’éloigner trop loin de la maison et à sortir du périmètre autorisé, l’assignation à domicile «pourrait être révoquée». Oscar Jegou et Hugo Auradou, qui ont clamé leur innocence assurant avoir eu «relation sexuelle» consentie avec la victime présumée, qui a été hospitalisée plusieurs jours en fin de semaine dernière et présentée des marques de coups, mais nié «toute forme de violence», devraient rester dans cette maison pendant le temps de l’enquête. Et elle pourrait durer plusieurs mois.

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