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JO 2024 : une athlète française privée de la cérémonie d’ouverture à cause de son «foulard sur la tête» ?

Sounkamba Sylla est membre du relais 4x100m. Sounkamba Sylla est membre du relais 4x100m. [Gepa / Icon Sport]

L’athlète française Sounkamba Sylla, membre du relais 4x100m, pourrait être privée de la cérémonie d’ouverture des JO 2024, ce vendredi, en raison de son foulard.

Sa présence sur le bateau de la délégation française est incertaine. A deux jours de la cérémonie d’ouverture des JO 2024, Sounkamba Sylla (26 ans) pourrait ne pas être présente sur la Seine aux côtés des autres athlètes tricolores à cause de son foulard. «Tu es sélectionnée aux JO, organisés dans ton pays, mais tu ne peux pas participer à la cérémonie d’ouverture parce que tu portes un foulard sur la tête», a posté, dans une story Instagram, la Française, membre du relais 4x100m, accompagnant son message d’un émoji «clown».

Une casquette comme compromis ?

«Le pays de la liberté», a ajouté avec ironie Sounkamba Sylla, qui a reçu le soutien de nombreux athlètes. Mais son cas continue de faire débat entre la Fédération française d’athlétisme, le CNOSF et le ministère des Sports. Et alors qu’un compromis aurait été trouvé l’autorisant à porter le voile uniquement dans le village olympique, selon L’Equipe, elle pourrait participer à la cérémonie d’ouverture en portant une casquette équipée d’une bande de tissu qui fait officiellement partie de la tenue de l’équipe de France, a indiqué Le Parisien.

Le mois dernier, lors des championnats d’Europe d’athlétisme à Rome (Italie), Sounkamba Sylla, interdite de concourir avec son voile en raison d’un principe de neutralité et de laïcité décrété par le ministère des Sports, avait déjà porté une casquette de couleur bleue et munie d’un tissu pour dissimuler l’intégralité de ses cheveux.

De son côté, la charte olympique prévoit que les droits et libertés des athlètes se font «sans distinction de race, de couleur, de sexe, d’orientation sexuelle (…) de religion (…) ou de croyance religieuse». Le CIO laisse ainsi les fédérations internationales décider sur l’autorisation ou non de porter des signes ou tenues à caractère religieux.

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