L’international japonais Kaishu Sano, qui vient de s'engager avec Mayence en Allemagne, a été arrêté pour agression sexuelle dans un hôtel de Tokyo, a annoncé, ce mercredi, la presse nipponne.
Un nouveau scandale au Japon. Kaishu Sano et deux autres hommes âgés d'une vingtaine d'années sont soupçonnés d’avoir agressé sexuellement une femme d’une trentaine d'années dans un hôtel de Tokyo dimanche, ont rapporté, ce mrecredi, la chaîne de télévision publique NHK et d'autres médias, citant des sources policières.
Appelée par la victime immédiatement après l'agression présumée, la police a arrêté les trois hommes à proximité de l'hôtel et tente d'établir les faits, selon la NHK. Contactée par l'AFP, la police japonaise n'était pas immédiatement disponible pour commenter l'affaire.
Le précédent Junya Ito
Agé de 23 ans, Kaishu Sano, qui évolue aux Kashima Antlers, a signé il y a quelques jours avec Mayence en Bundesliga (Championnat d’Allemagne) qu’il rejoindra dans les prochaines semaines après avoir terminé sa saison au Japon.
Wir bemühen uns um eine schnellstmögliche und umfängliche Aufklärung der Angelegenheit. (2/2)
— 1. FSV Mainz 05 (@1FSVMainz05) July 17, 2024
Le club allemand s’est d'ailleurs exprimé. «Tard dans la soirée, Mayence 05 a été surpris par les informations des médias japonais concernant la nouvelle recrue Kaishu Sano, affirmant qu'il avait été emprisonné dans son pays d'origine, peut-on lire sur le communiqué publié sur les réseaux sociaux. Nous ne pouvons pas encore évaluer ou commenter ces rapports en raison d’un manque d’informations. Nous nous efforçons de clarifier la question aussi rapidement et complètement que possible.»
Une affaire qui n’est pas sans rappeler celle d’un autre joueur de la sélection japonaise, Junya Ito, qui évolue en club à Reims. En début d'année, il avait dû quitter la Coupe d'Asie après que la police japonaise a confirmé que le joueur, accusé d'agression sexuelle par deux femmes, faisait l'objet d'une enquête. Les faits présumés se seraient déroulés dans un hôtel d'Osaka, en juin 2023, après un match entre le Japon et le Pérou, selon des médias nippons. Junya Ito a nié les accusations et entamé une action en justice contre ses deux accusatrices, à qui il réclame 200 millions de yens (1,2 million d'euros) de dommages et intérêts.