La presse européenne a salué la solidité défensive des Bleus et leur victoire aux tirs au but face au Portugal en quart de finale de l'Euro 2024, tout en soulignant les lacunes offensives des Français.
La presse européenne est unanime : le quart de finale de l'Euro 2024 entre la France et le Portugal n'a pas brillé par son spectacle.
«Lent, gris et ennuyeux» pour le quotidien espagnol El Mundo, «sans but et sans saveur» pour le journal portugais A Bola, la rencontre a déçu les attentes des observateurs, contrastant avec l'emballement provoqué par le match Espagne-Allemagne qui l'a précédée.
La France, une équipe solide mais «moche»
Malgré ce manque de spectacle, les Bleus ont une nouvelle fois fait preuve de leur solidité défensive. «Irréprochables» lors de la séance de tirs au but, ils ont également «défendu de manière extraordinaire» durant le temps réglementaire et les prolongations, selon El Mundo.
Pour le quotidien madrilène, la France est «l'équipe la plus solide de la compétition» et il est «extrêmement difficile de la surprendre». Le gardien des Bleus, Mike Maignan, a ainsi eu l'honneur d'être en Une de A Bola.
El Mundo a estimé que la France «a joué de manière moche car c’est ainsi qu’ils ont remporté le Mondial en 2018, et cela reste la norme en Allemagne, alors qu’ils ont dans leur vestiaire la supposée meilleure équipe du tournoi».
Le pORTUGAL TOURNE LA PAGE rONALDO
Du côté du Portugal, on salue l'abnégation et la combativité de la Seleção. Mais comme l'écrit Mais Futebol, «la puissance de feu» a fait défaut aux Portugais.
La maladresse de João Félix sur son tir au but manqué et «les larmes de Pepe (41 ans), serrant Ronaldo (39 ans) dans ses bras après la séance de tirs au but» à l'issue de la rencontre symbolisent la «cruauté du football» pour le journal portugais.
Un duel Mbappé-Ronaldo décevant
L'affiche tant attendue entre Cristiano Ronaldo et Kylian Mbappé n'a pas eu lieu. Le Portugais, «même s'il n'est plus que l'ombre de lui-même» selon A Bola, et le Français, «loin de son meilleur niveau», ont tous deux déçu en rivalisant d'opportunités gâchées.
Marca, quotidien madrilène, a souligné que «Kylian a eu quelques crises de colère, irrépressibles, mais qui ne se sont traduites par rien de positif».
Les Bleus affronteront l'Espagne en demi-finale mardi prochain. Une rencontre qui s'annonce prometteuse entre deux équipes au style de jeu diamétralement opposé. D'un côté, la France, solide et pragmatique, de l'autre, l'Espagne, technique et offensive.