La biathlète Julia Simon est montée, le week-end dernier, sur le podium des 10 km du Marathon du Mont-Blanc. L’occasion pour la championne du monde en titre du sprint et de la poursuite de se «tester» tout en prenant du plaisir et se préparer pour la saison prochaine.
Il y avait du très beau monde à Chamonix-Mont-Blanc. En marge du Marathon de dimanche, qui a vu le Marocain Elhousine Elazzaoui l’emporter, les autres courses (10 km, 23 km ou encore 90 km entre autres) ont offert de très belles performances comme celle de Julia Simon. Avec un temps de 47 minutes et 34 secondes, la biathlète française a terminé à la 3e place du 10 km.
Etes-vous une habituée du trail ?
Je suis une habituée du trail mais à l’entraînement. Habitant dans le massif du Beaufortain, j’adore chausser mes baskets pour prendre l’air et courir dans les montagnes. Je n’ai, en revanche, pas l’habitude de mettre un dossard, mais c’était un réel plaisir.
Vous avez couru le 10 km, envisagez-vous de disputer le Marathon la prochaine fois ?
Tant que je suis athlète professionnelle en biathlon, cela me parait compliqué de faire une course de plus de 23km en trail. En effet, une course plus longue laisse des traces et il est difficile à caler dans une programmation millimétrée pour performer en biathlon.
De telles courses vous permettent-elles de conserver la forme pendant la trêve estivale du biathlon ?
Une course de ce genre me permet de casser ma routine, de mettre un dossard et donc de faire une intensité. C’est parfait pour me tester, prendre du plaisir dans une discipline que j’affectionne et me préparer pour la saison d’hiver. Je cours très régulièrement mais à une allure d’entraînement. Le trail est un très bon moyen d’entraînement pour travailler notre endurance.
Comme au biathlon, vous utilisez des lunettes pour courir. En quoi est-ce bénéfique ?
Mes lunettes sont un accessoire indispensable. J’ai les yeux clairs, ils sont sensibles au soleil. Elles me permettent donc d’être bien protégée. Dans mon sport, c’est aussi très utile pour me protéger du vent dans les descentes et éviter d’arriver sur le pas de tir avec des larmes aux yeux.
Allez-vous venir voir les Jeux olympiques sur Paris ?
Je n’ai, pour le moment, pas prévu de monter à Paris pour les JO 2024 car j’ai un programme très chargé et je vais malheureusement suivre les épreuves à la télévision.
Il y aura les JO d’hiver en France normalement, c’est un objectif pour vous ?
Je ne sais pas encore quel sera mon avenir. Pour le moment, je suis focalisée sur les JO de 2026.