Condamné à neuf ans de prison par la justice italienne pour un viol en réunion, l’ancien footballeur Robinho va devoir purger sa peine au Brésil.
Il a été rattrapé par la justice. Robinho va devoir purger au Brésil sa peine de neuf ans de prison pour viol en réunion, une condamnation prononcée par contumace en Italie et qui pourrait s'appliquer dans les prochaines heures.
L’ex-attaquant de 40 ans, qui a été condamné par un tribunal italien pour des faits de viol en réunion d'une jeune Albanaise qui fêtait ses 23 ans dans une boîte de nuit milanaise en 2013 en Italie, ne devrait pas toutefois être incarcéré dans l'immédiat, d'autres recours étant possibles, notamment devant la Cour suprême brésilienne. L'ex-star de la «Seleçao» et du Real Madrid réside actuellement à Santos et n'assistait pas aux débats qui se sont tenus à Brasilia.
La décision du STJ est à effet «immédiat». Mais après l'audience l'avocat de Robinho, José Eduardo Alckmin, a déclaré à des journalistes qu'il déposerait des recours devant le STJ et qu'il saisirait la Cour suprême pour éviter une incarcération. «Robinho est à la disposition de la justice», a-t-il affirmé, reconnaissant que l'émission d'un ordre de détention pouvait être une «question d'heures».
L'ex-attaquant, qui jouait à l'AC Milan au moment des faits, était déjà rentré au Brésil lors de sa condamnation à neuf ans de réclusion par la justice italienne en 2017, une peine confirmée par la Cour de cassation en janvier 2022. La Constitution du Brésil ne permettant pas l'extradition de ses ressortissants, l'Italie a réclamé en février 2023 qu'il purge sa peine dans son pays natal, ce qui est possible depuis une loi brésilienne de 2017.