Suspendue depuis le 8 février, après un contrôle positif à l’ostarine, l’escrimeuse française Ysaora Thibus, championne du monde en 2022, a annoncé, ce mardi, renoncer à l'analyse de l'échantillon B.
Elle est sortie du silence. Suspendu depuis le 8 février, après un contrôle positif à l'ostarine, l'escrimeuse française Ysaora Thibus a réagi, ce mardi, en indiquant avoir «été exposée par contamination» au produit, généralement utilisé pour augmenter la masse musculaire, et annonçant renoncer à l'analyse de l'échantillon B pour présenter sa défense avec l'espoir de participer aux JO 2024 de Paris.
Info - Ysaora Thibus invoque la contamination pour expliquer son contrôle positif à l’Ostarine. L’escrimeuse renonce à l’analyse de l’échantillon B et se dit confiante dans sa capacité à démontrer une contamination involontaire, seul moyen d’éviter une suspension et faire les JO. pic.twitter.com/SdrmdDkGuh
— Thierry Vildary (@thierryvildary) February 20, 2024
«À 156 jours des Jeux olympiques, il est impératif que je puisse présenter ma défense dans le cadre d’une procédure accélérée visant à lever ma suspension pour me permettre d’y participer, a écrit la championne du monde 2022. C’est pourquoi j’ai décidé, en concertation avec mon équipe et afin de resserrer au maximum le temps de cette procédure, de renoncer à l’analyse de l’échantillon B.»
Âgée de 32 ans, Ysaora Thibus, contrôlée positive le 14 janvier alors qu'elle participait à l'étape de Coupe du monde de Paris. L'équipe de France avait terminé deuxième derrière l'Italie. Ce qui avait assuré la qualification pour les JO 2024.
«Mon équipe et moi avançons dans la bonne direction et nous avons d’ores et déjà pu identifier l’origine probable de cette contamination malgré ma vigilance et mes précautions au quotidien. C'est ce que nous nous efforcerons à démontrer à la Fédération Internationale d’Escrime et ainsi prouver mon innocence, a-t-elle ajouté. Je continue ma préparation avec détermination pour que mon rêve de participer aux JO à la maison soit une réalité et que rien, surtout pas une injustice, puisse l’empêcher.»