Le tribunal de Bayonne doit rendre de son verdict, ce mardi, dans l'affaire qui oppose l'ancienne n°1 mondiale de tennis Amélie Mauresmo, qui a porté plainte pour harcèlement, et son épouse Marie-Bénédicte Hurel.
Un verdict très attendu. A la veille de la Saint-Valentin, le tribunal de Bayonne doit se prononcer, ce mardi, dans l'affaire qui oppose Amélie Mauresmo (44 ans), qui a porté plainte pour harcèlement, et son épouse Marie-Bénédicte Hurel. Si la défense a plaidé la relaxe, le procureur de la République a requis dix mois de prison avec sursis à l'encontre de la compagne de l'ancienne n°1 mondiale de tennis lors du procès qui s'est tenu à huis-clos le 23 janvier dernier et dont la directrice de Roland-Garros s’est constituée partie civile.
Son épouse conteste les faits
Marié depuis juillet 2021, le couple, qui est ensemble depuis 10 ans et parent de deux enfants, est actuellement en plein divorce. Et alors qu'elles vivaient dans le sud-ouest de la France, du côté d’Anglet, Amélie Mauresmo aurait été victime d’insultes, de chantage et d’humiliations, notamment par messages, de la part de sa compagne, au point que sa vie est devenue «un enfer». Une incapacité totale de travail (ITT) de dix jours lui a même été prescrite et Marie-Bénédicte Hurel a été placée en garde à vue au commissariat de Biarritz en septembre dernier.
Mais cette dernière (60 ans) conteste fermement les faits. «Les SMS contestés ne relèvent pas du tout du harcèlement, mais de la simple discussion sur la gestion du quotidien», a indiqué l’un de ses avocats Me Thierry Sagardoytho à France Bleu, estimant qu’il y a une «instrumentalisation d’une plainte artificielle dans la perspective du divorce».