Après un an d'absence et une double opération de la hanche, Rafael Nadal va faire son retour à la compétition en simple, ce mardi, face à l’Autrichien Dominic Thiem à Brisbane (Australie).
Il va renouer avec le fil de sa carrière. Après près d’un an d’absence, Rafael Nadal (37 ans), retombé au 672e rang mondial, s’apprête à faire son retour à la compétition en simple. Forcément très attendu, le Majorquin sera opposé à Dominic Thiem pour son entrée en lice, ce mardi, au tournoi de Brisbane (Australie). Un beau duel en perspective entre l’homme aux 22 titres du Grand Chelem, opéré deux fois de la hanche, et l’Autrichien (98e mondial), issu des qualifications et qui peine à retrouver son niveau après ses problèmes au poignet.
Par le passé, les deux joueurs se sont affrontés à 15 reprises sur le circuit avec neuf victoires de Rafael Nadal dont deux en finale de Roland-Garros (2018, 2019). Mais Dominic Thiem a remporté trois de leurs quatre dernières confrontations, dont la dernière au Masters à Londres en novembre 2020. Et comme un clin d’œil du destin, ils se sont entrainés ensemble en marge du tournoi australien.
Avant de le voir en action, la grande question est de savoir dans quel état de forme se trouve Rafael Nadal, auprès une si longue période de convalescence et dont la dernière apparition en simple remonte au 18 janvier 2023 à l’Open d’Australie, où il a contracté sa blessure au psoas iliaque. «Pour moi, la suite est un peu imprévisible. En ce qui concerne la façon dont les choses vont se passer en compétition, c’est très difficile à dire», a-t-il confié en conférence de presse, dans des propos rapportés par L’Equipe.
Il a apporté quelques éléments de réponse, ce dimanche, en double. Associé à son co-entraîneur Marc Lopez (41 ans), l’ancien n°1 mondial, dont la cote de popularité est toujours aussi intacte avec de nombreux drapeaux espagnols dans les tribunes, n’a pas semblé souffrir. Et même si les deux compatriotes se sont inclinés en deux sets face aux Australiens Jordan Thompson et Max Purcell (6-4, 6-4), «Rafa» a affiché de larges sourires à plusieurs reprises. Car l’essentiel était ailleurs. Et refouler un court un an plus tard, c’est déjà une victoire.