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OM – OL : les réactions après les incidents en marge du match reporté

De nombreuses personnalités ont condamné les attaques à l'encontre du bus lyonnais. [Icon Sport]

Affiche de la 10e journée de Ligue 1 ce dimanche 29 octobre, l’Olympico entre l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais a été reporté à une date ultérieure après le caillassage du bus lyonnais. Un acte hautement condamné par de nombreuses personnalités politiques et sportives.

Un fiasco grandement condamné par les sphères politiques et sportives. Le duel des Olympiques entre Marseille et Lyon, en clôture de la 10e journée de Ligue 1 ce dimanche 29 octobre, a été reporté par les instances sportives après les incidents survenus en marge de la rencontre.

Aux alentours de 19h, le bus de l’Olympique lyonnais, en déplacement à Marseille, a été visé par des jets de projectiles, brisant une vitre et blessant l’entraîneur lyonnais, Fabio Grosso, ainsi qu’un de ses adjoints. Face à cet acte malveillant, les joueurs lyonnais ont finalement décidé de ne pas prendre part à la rencontre.

Dans un communiqué publié quelques instants après le report de la rencontre, l’Olympique Lyonnais a indiqué qu’il portera plainte, regrettant «que ce type de situation se reproduise chaque année à Marseille» et invitant «les instances à prendre la mesure de la gravité et de la répétition de ce type d’incidents avant qu’un drame encore plus grave ne se produise».

Côté phocéen, l’OM a déploré «les incidents inadmissibles qui se sont déroulés aux environs du stade», condamnant «ces comportements de violence qui n’ont aucunement leur place dans le monde du football et dans la société».

Des agissements condamnés par la classe politique et sportive.

La scène politique s’est également insurgée après les incidents. Interrogée sur France 2 ce lundi 30 octobre, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera a estimé que «toutes les instances du secteur sportif doivent être responsabilisées» et que «les clubs ne peuvent pas se désintéresser» des violences impliquant des supporters. «On ne va quand même pas laisser le sport être détruit par ces séries d’agissements», a-t-elle ajouté par la suite.

De son côté, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a jugé que les incidents étaient «inacceptables» et que la police n’avait pas failli à sa mission. «C’est au club de gérer ses supporters», a-t-il déclaré, tandis que le président de Reconquête, Éric Zemmour a déploré les attaques, estimant que les «supporters veulent détruire l’esprit du football».

Les instances mondiales du football ont réagi aux incidents par l’intermédiaire de Gianni Infantino, président de la FIFA, qui a appelé les autorités françaises sur Instagram à «veiller à ce que les mesures appropriées soient prises».

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