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Glory 88 - Sarah Moussaddak : précocité, fille de champion, étude de droit… tout savoir sur la pépite franco-marocaine du kickboxing

Sarah Moussaddak est considérée comme l'avenir du kickboxing français. [Glory]

Le Glory 88, qui a lieu ce samedi 9 septembre au Dôme de Paris, verra à l’affiche une légende Badr Hari mais aussi l’avenir du kickboxing : la Franco-marocaine Sarah Moussaddak. Voici ce qu’il faut savoir de cette pépite.

Une intronisation à domicile ? La Française Sarah Moussaddak, qui se fait un nom dans le monde du kickboxing depuis un petit moment, a l’occasion de décrocher le titre mondial super bantamweight (55,3 kg) à domicile, à seulement 23 ans, ce samedi lors du Glory 88. La Française affronte la championne Tiffany van Soest, dans un duel sous haute tension qui devrait ravir les fans présents au Dôme de Paris et devant leur écran.

Une revanche pour la native de Condé-sur-L'Escaut qui avait vu l’Américaine remporter une victoire très contestable lors du Glory Collision 4. Beaucoup plus armée, Moussaddak sait ce qu’elle a à faire pour parvenir à ses fins et prendre la ceinture. «J’ai bien révisé, si l’on peut dire. Je sais ce que je dois produire comme performance pour la battre, confie-t-elle à CNEWS. Le premier combat m’a servi de leçon. Je ne veux pas laisser passer l’opportunité une nouvelle fois.» Une fois pas deux pour cette prodige du kickboxing qui ne cesse d’impressionner son monde.

Le titre en famille ?

Plus jeune athlète à intégrer les rangs du Glory, à 18 ans, sacrée championne d’Europe ISKA et championne du monde WAKO, la «Lionne» pourrait, en cas de succès, compléter son palmarès avec le plus prestigieux des trophées, celui de l’organisation de kickboxing numéro 1 à 23 ans donc. Rien d’étonnant pour la fille d’Omar Moussaddak, ancien champion marocain de Muay-Thaï, qui a toujours su gravir les échelons tout en se forgeant un gros caractère.

Si elle s’est lancée à 5 ans dans la discipline, ce n’est pas forcément grâce à son père. «J’ai vraiment baigné dans le milieu. Mon père avait son club, et ma mère s’occupait aussi de la salle avec lui. Mais curieusement mon père ne m'a jamais poussé vraiment dans la boxe, il était toujours avec ses autres élèves. C'est toujours ma mère qui voyait vraiment un potentiel chez moi et elle m’a poussé, aidé pour que je réussisse, détaille-t-elle. Puis mes parents se sont séparés et je suis resté avec ma mère. Les années ont passé, j’ai fait ma carrière.» Mais ce samedi, Comme un symbole, Omar Moussaddak sera présent dans le coin de Sarah pour la conseiller. L’occasion d’atteindre les sommets en famille.

Celle qui possède une licence de droit et qui est également coach sportive aura donc à cœur d’être sacrée à Paris devant ses parents, sa famille mais également un certain Badr Hari, légende du Glory et du kickboxing qu’elle apprécie forcément. D’origine marocaine comme lui, il est une référence dans la discipline. Le Dôme de Paris sera peut-être le lieu de l’intronisation et de l’adoubement pour l’avenir français de ce sport.

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