Présent ce samedi 9 septembre au Glory 88, la meilleure organisation de kickboxing de la planète, le Franco-algérien Nordine Mahieddine compte bien frapper un grand coup dans l’optique du tournoi prévu en décembre.
C’est l’un des combattants les plus attendus. Dans une grande soirée, au Dôme de Paris ce samedi soir, qui verra la présence de la superstar du Glory, Badr Hari, le Marseillais Nordine Mahieddine sera en lice contre son compatriote Abderahmane Coulibaly. L’occasion pour lui de se montrer à domicile mais surtout auprès de l’organisation.
En effet, de retour dans sa catégorie de prédilection (les lourds) après un passage chez les poids lourds-légers en début d’année, celui que l’on surnomme «l’ours», pour son côté calme, souriant et attachant (mais attention il n'est pas là pour rire sur le ring !) aura l’occasion, à domicile, d’accumuler des bons points en vue d’une qualification pour le Grand Prix du Glory, un tournoi à 500.000 dollars prévu en décembre prochain et lors duquel les meilleurs seront présents.
Sous la houlette de Saïd El Badaoui
Une présence de Mahieddine serait fort logique. Celui qui s’apprête à disputer son 10e combat au sein de l’organisation occupe actuellement la 4e place du classement de la catégorie reine. Il faut dire que l’élève de Saïd El Badaoui, entraîneur aux Pays-Bas de plusieurs grandes stars du Glory et de champions MMA, a gravi les échelons pour se retrouver dans le Top 5.
«Participer au grand tournoi au mois de décembre, ce serait tout simplement exceptionnel. C’est ma vie en quelque sorte. Quand j’étais petit je regardais le kickboxing avec mon oncle. Les finales à chaque fin d’année, on les regardait tout le temps avec les Le Banner, Ernesto Hoost, se rappelle-t-il pour CNEWS. C'est un peu ces gens-là qui m'ont inspiré, qui m'ont donné envie. Je suis dans la meilleure organisation mondiale, donc être en finale, ça voudrait tout dire.»
Bien plus que de lui donner l’envie de devenir combattant, ces stars et surtout cette discipline lui a permis de sortir de la délinquance. Étant jeune, le kickboxing l’a sauvé de la délinquance. Alors qu’il lui est arrivé de trouver des plaques de résine de cannabis sur le chemin de l’entraînement, la rigueur des arts martiaux lui a permis d’éviter les mauvaises fréquentations.
A 33 ans, celui qui est le fier représentant de sa ville Marseille, compte bien aller le plus haut possible et être un modèle pour la jeunesse pour leur éviter les «galères». Samedi soir, c’est aussi pour ça qu’il sera sur le ring du Dôme de Paris. Pour donner l’envie aux jeunes de suivre la voie du sérieux et de l’abnégation.