Badr Hari, qui combat à Paris lors du Glory 88 ce samedi 9 septembre, est considéré comme l’un des meilleurs kickboxers de l’histoire. Voici tout ce qu'il faut savoir sur lui.
C'est l'un des gros événements de cette rentrée. Après l'UFC et avant la PFL pour le MMA, c'est le kickboxing qui est à l'honneur ce samedi 9 septembre à Paris, avec le Glory 88 et la présence de Badr Hari, la légende et superstar de l'organisation et de la discipline.
Agé de 38 ans, le «Bad Boy», né à Amsterdam et possédant la double nationalité maroco-néerlandaise, possède un total de 106 victoires pour seulement 6 défaites et 3 no contest. Assez impressionnant. Et malgré son âge et sa récente défaite contre Alistair Overeem, il n’en a pas fini.
le «Mike Tyson du K1»
Tombé dans le kick-boxing dès l’âge de 7 ans, celui qui est ami avec Cristiano Ronaldo a commencé sa longue carrière en 2000 par une défaite avant d’enchaîner les succès. Entre 2007 et 2009, Badr Hari sera d’ailleurs sacré à trois reprises champion du monde K1 des poids-lourds (−100 kg). Sa puissance lui vaudra même d'être appelé le «Mike Tyson du K1» par le Français Jérôme Le Banner.
S’il s’est calmé avec l’âge, celui que l’on surnomme «Golden Boy» - en 2014, Forbes le classe parmi les sportifs les plus riches au monde avec une fortune de 25 millions d’euros – a connu des épisodes «négatifs». Son style souvent agressif lui a valu des disqualifications pour «conduite inappropriée» sur le ring.
Il a aussi eu des démêlés avec la justice. Hari a été arrêté à plusieurs reprises pour de multiples agressions. Il a notamment été condamné par le tribunal d’Amsterdam à deux ans de prison, dont dix mois avec sursis il y a quelques mois pour coups et blessures volontaires sur le milliardaire Koen Everinck en 2012. La même année, la police avait retrouvé des stéroïdes et des hormones de croissance dans son appartement. Et il y a quelques jours, Badr Hari a encore fait parler de lui au Maroc dans un restaurant situé à Casablanca. Selon la presse marocaine, il y aurait agressé un serveur.
Badr Hari a toutefois su rester compétitif dans son sport. Ce papa de trois filles, qui a ouvert une salle de sport au Maroc (Punch) pour aider la jeunesse locale, reviendra en force sur les rings en 2016 après une signature chez Glory, l’organisateur d’événements kickboxing autour du monde. Un choc contre son compatriote Rico Verhoeven est organisé mais Hari perdra, suite à une blessure au bras. Il reviendra victorieusement contre Hesdy Gerges et se verra offrir une revanche contre Verhoeven. Alors qu’il domine clairement les débats, il se blessera à la cheville sur un coup de pied retourné. Mais malgré tout, et si beaucoup annoncent qu'il est sur la fin, il garde une incroyable aura.
Ce samedi 9 septembre à Paris, il aura d'ailleurs l'occasion de voir qu'il a une importante fanbase en France. Reste à savoir si son physique lui permettra de poursuivre sa déjà très riche carrière.