Ciryl Gane, qui reste sur une défaite contre Jon Jones en mars dernier, va faire son retour à l’UFC Paris ce samedi 2 septembre. Il s’est confié à CNEWS avant ce rendez-vous.
Quoi de mieux qu’un combat à domicile pour se relancer ? Le «Bon Gamin», qui reste sur un nouvel échec pour le titre des poids lourds de l’UFC, sera la tête d'affiche du deuxième UFC Paris où il sera opposé ce samedi 2 septembre au Moldave Serghei Spivak.
Un an après votre sublime succès contre l’Australien Tai Tuivasa, qu’est-ce que cela fait de revenir dans cet Accor Arena de Paris ?
Ciryl Gane : «C’est une joie, une fierté et un honneur d’être une nouvelle fois présent. Il y a un an la première édition avait été incroyable. Plusieurs sentiments se mélangent et notamment l’euphorie. J’espère que ce sera pareil avec la même atmosphère.»
L’ambiance était incroyable l’an passé. Vous étiez ému aux larmes…
Ciryl Gane : «C'était très émouvant. Moi, je marche beaucoup au feeling. Ce que l’on a vécu à Paris, c'était l'union. On faisait une seule et même personne. On était tous en mode une seule et même personne. Ça chantait la Marseillaise. C'était incroyable. En termes d'événements sportifs, d'union et d'émotion, cela sera restera dans l’Histoire. Il suffit de regarder les vidéos, les frissons sont toujours là, même derrière un écran. Et tout était comme dans un film avec mon combat. Je prends des coups, il a failli m’avoir puis finalement je reviens avec la force du public. Bref, c’était merveilleux. Ce sera dur de faire mieux mais si le public fait aussi bien, ce sera magnifique.»
Pour votre retour, vous serez opposé à Serghei Spivac donc. Un bon choix pour revenir ?
Ciryl Gane : «C’est un combattant dangereux. Il est très doué en judo, c’est son domaine de prédilection. Il est ceinture noire. Et c’est un bon striker donc c'est un gars complet. C'est un gars qui va pouvoir faire pas mal de choses donc ça va être un vrai test. Les gens le sous-estiment un peu.»
Le MMA c'est le futur. Bien sûr que je veux le voir aux JO
Est-ce que vous avez tourné la page de la cruelle défaite contre Jon Jones ?
Ciryl Gane : «Oui parce que c’est la vie. J’ai vécu vraiment un moment difficile. Je m’en voulais terriblement. J’avais l’impressionné d’avoir trahi mon équipe. Mais on est retourné à la salle, on s’est remis au travail. Maintenant, on retourne à la guerre avec l’UFC Paris et on verra la suite.»
Vous restez confiant pour avoir une nouvelle chance de titre prochainement ?
Ciryl Gane : «Je n’ai pas pu prouver lors de ce combat là que je pouvais donner de l'adversité à Jon Jones, mais ça n'entache en aucun cas ce que j'ai pu faire avant. Donc ma confiance, elle est là, je n’ai pas de problème avec ça. J’ai encore une marge de progression. La troisième tentative de titre sera la bonne.»
On est sur une année olympique avec les Jeux de Paris 2024 en approche. Est-ce qu’un jour vous aimeriez que le MMA soit aux JO ?
Ciryl Gane : «Bien sûr. J'aimerais bien que ça fasse partie des Jeux olympiques. Je sais que c'est très compliqué, ça manque de place. Ils ont sorti un sport de contact récemment donc ce n’est pas pour dire : ‘on va mettre le MMA tout de suite’, ça j'en suis conscient. Mais le MMA arrive dans la phase où tout le monde en parle et il y a de plus en plus de monde qui en pratique d'une manière incroyable. Tu as des judokas, des lutteurs, des ceci, des cela, des sports olympiques qui pratiquent le MMA parce que le MMA c'est le futur, c'est vraiment le futur. Donc pour moi ce sera inévitable.