Pressenti sur le départ, le président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales, a annoncé à l'assemblée générale de la RFEF, ce vendredi 25 août, qu'il ne démissionnerait pas. Il est au coeur d'une polémique après son baiser forcé à Jenni Hermoso, lors du sacre de la Roja à la Coupe du monde féminine.
Un retournement de situation inattendu. Sur un siège éjectable depuis le baiser donné à l'Espagnole Jenni Hermoso après la victoire de la Roja au Mondial féminin, Luis Rubiales a fait volte-face. Lors de l'assemblée générale extraordinaire de sa fédération, ce vendredi 25 août, ce dernier a annoncé qu'il ne quitterait pas son poste, répétant à plusieurs reprises : «Je ne vais pas démissionner».
Le patron du football espagnol s'en est également pris au «faux féminisme» qui «ne cherche pas la vérité» et a dénoncé une «tentative d'assassinat social» de la part de ses détracteurs.
#ÚltimaHora ‼️ Luis Rubiales no dimitirá como presidente de la RFEF:
"No voy a dimitir, no voy a dimitir". pic.twitter.com/VsHwl1T0mA— Relevo (@relevo) August 25, 2023
un geste «sans aucune mauvaise intention», SELON LUI
Luis Rubiales avait tenté de balayer la polémique, estimant que ceux qui le critiquaient étaient «des cons». Mais quelques heures plus tard, il avait présenté des excuses, expliquant qu'il s'agissait d'un geste «sans aucune mauvaise intention», ajoutant qu'il devait s'excuser «si des gens ont été blessés».
L'homme de 46 ans, à la tête du football espagnol depuis 2018, est au coeur d'un tourbillon médiatique depuis qu'il a été filmé, en pleine célébration de la victoire de l'Espagne sur l'Angleterre en finale du Mondial féminin, en train d'attraper à deux mains la tête de Jennifer Hermoso, puis de l'embrasser par surprise sur la bouche.